Acheter une voiture d'occasion sur le Bon Coin ou sur ParuVendu peut paraître tentant. Vous traitez la vente en direct et récupérez votre véhicule rapidement, sans sur-coût. Se passer d'un concessionnaire peut néanmoins vous exposer à certains risques. Arnaque, danger, nous allons aborder cinq conseils à éviter absolument dans ce guide ! C'est parti.
Risque 1 : Un manque de clarté sur l’historique du véhicule
Afin d’éviter tout pépin, il est nécessaire de retracer l’historique d’un véhicule avant de décider d’acquérir une voiture ou une moto d’occasion de particulier à particulier. En effet, vous devez impérativement avoir en main le carnet d’entretien du véhicule et vérifier que les contrôles techniques et l’entretien a été fait convenablement, dans le respect des règles de kilométrage en vigueur.
Qu’est-ce que le carnet d’entretien d’un véhicule ?
Le carnet d’entretien est un guide établi par le constructeur pour chaque véhicule élaboré dans ses usines.
L’article L.311-1 du code de la route défini la chose suivante :
(…) les véhicules doivent être construits, commercialisés, exploités, utilisés, entretenus et, le cas échéant, réparés de façon à assurer la sécurité de tous les usagers de la route.
Chaque révision d’un véhicule impose donc préférablement la mise à jour du carnet d’entretien afin d’effectuer le suivi des réparations et de l’ensemble de la maintenance des automobiles, motocyclettes, et de l’ensemble des véhicules destinés au réseau routier.
Lors du rachat d’un véhicule présenter un carnet d’entretien impeccable est donc un indicateur disposant du soin apporté à votre véhicule si vous êtes vendeurs, et un élément de confiance certain si vous êtes le futur potentiel acquéreur.
Les éléments à surveiller sur les révisions
Les révisions dépendant d’un certain nombre de critères. Il faudra donc vous renseigner avant de rencontrer le propriétaire vendeur :
- modèle du véhicule
- motorisation
- nombre de kilomètres effectués
- âge du véhicule
- usage du véhicule
Si vous ne savez pas exactement ce que vous faites ni l’usage qui a été opéré sur votre voiture : évitez autant que possible de racheter un véhicule de société. Ces automobiles sont réputées pour être dans un état d’usure plus avancé que l’année d’achat ne laisse apparaître.
VOUS VOUS APPRÊTEZ A VENDRE VOTRE VEHICULE ?
N'oubliez sous aucun prétexte de réaliser un certificat de cession auprès de l'administration et du Trésor Public. Cette attestation vous permet de vous libérer des poursuites liées aux infractions commises avec votre véhicule nouvellement cédé. Votre service en ligne chez OnlineCarteGrise vous permet d'obtenir votre certificat de cession en toute simplicité et de le recevoir en voie express, directement à votre domicile.
Risque 2 : L’usure électrique et mécanique
Plus une voiture ou une moto est ancienne et plus sa mécanique sera mise à rude épreuve. Rien n’est immortel !
C’est d’autant plus vrai que les véhicules automobiles récents sont de plus en plus bardés d’électronique. Le coût moyen de l’électronique est de 40% sur le prix total d’un véhicule neuf. Nous comptons sur nos voiture un nombre impressionnant de dispositifs électroniques liés à la sécurité et au confort de conduite :
- Ordinateur de bord ;
- Radars de recul ;
- Aide à la conduite(ABS, ESP, AFU, LAVIA, …) ;
- L’assistance à la stabilité et au freinage (EBD, REF, EBV, ESP, DSC, EBS) ;
- et bien d’autres.
Tous ces équipements, qui font le bonheur des usagers, ne sont pas sans conséquence lors du rachat d’une automobile ayant vécu.
La ligne du gouvernement, en accord avec les politiques écologiques actuelles, sont de tirer les véhicules sur la longueur et de préférer la réparation des équipements électroniques plutôt que leur remplacement ou mise à la casse.
Si vous souhaitez opter pour un véhicule relativement moderne mais de seconde main, sachez qu’il existe des professionnels qui ont fait de la réparation électronique automobile leur spécialité : FCE, Bosch ou encore ERA-C23,…
Risque 3 : Être victime d’une arnaque
C’est malheureusement de plus en plus fréquent. Le développement de la vente directe, notamment par la mise en relation d’Internet et des plateformes de vente de particulier à particulier (comme les sites ParuVendu, Le Bon Coin, les petites annonces, mais également les forums spécialisés et bien d’autres…) offrent un terrain de jeux aux personnes les moins honnêtes.
Quelles arnaques lors d’un achat de voiture d’occasion ?
Voici une courte liste des arnaques courament déclarées aux services de Gendarmerie et au Commissariat en 2021 :
- La modification du kilométrage : L’article 3 du décret n° 78-993 du 4 octobre 1978 indique qu’il est interdit de modifier le kilométrage inscrit au compteur d’un véhicule automobile ou de le ramener au chiffre zéro. Cette pratique est identifié en tant que délit de tromperie puni par l’article L 441-1 du code de la consommation.
- Acheter un véhicule volé : dans ce cas, si vous achetez par accident une voiture ou une moto volée à un tier, vous ne pourrez pas être poursuivi. Le vrai propriétaire peut demander à récupérer son véhicule pendant trois ans à compter de la date du vol selon l’article 2276 du Code civil. Passé ce délais, le véhicule est à vous.
- L’arnaque au chèque de banque a.k.a. « cashback » : couramment exploité en France, cette arnaque expose cette fois le vendeur. Elle consiste à fournir un chèque plus important que le prix de vente que vous demandiez pour l’achat pour une raison imaginaire. Vous allez donc devoir effectuer un virement ou un chèque de la différence de montant. Le chèque initial était évidemment faux et mettra plusieurs semaines avant d’être refusé. Le vôtre sera en revanche bien au chaud dans les poches des malfrats.
- L’arnaque au chèque de banque, le retour : une variation de la précédente arnaque consiste à exprimer des regrets sur l’achat de votre véhicule et a invoquer la loi de consommation pour demander le remboursement du montant du chèque initial sous la forme d’un virement. Vous vous exposez ainsi à perdre l’intégralité du prix de votre voiture, une vraie catastrophe.
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